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5 romans d’ESSEC pour trembler sur la plage

Actus des alumni

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05/08/2018

Vous souffrez de la chaleur estivale ? Retrouvez le plaisir de frissonner avec un bon livre à suspense écrit par un ESSEC ! Polar, thriller, anticipation, fantastique… Les auteurs alumni savent s’y prendre pour vous faire trembler de peur – même en pleine canicule. Sélection.

Frère et sœur, camarades d’école… et co-auteurs ! Antoine Fruchard (E10) et Carole Fruchard (E11) ont publié cette année leur premier roman, Carnets rouges – l’histoire de Simon d’Almat, jeune et brillant scientifique, qui travaille dans un grand laboratoire sur un projet top secret susceptible de changer l’équilibre du monde. Ses recherches pourraient en outre avoir des conséquences capitales sur son entourage, et une course contre la montre s’engage… Mais son environnement le perturbe de plus en plus et la paranoïa le guette. Qui sont ces inconnus qui semblent le reconnaître dans la rue ? A-t-il des rêves prémonitoires ou devient-il fou ? Quels sont ces énigmatiques souvenirs d’enfance qui remontent à la surface de sa mémoire ? Et que contiennent ces carnets rouges ?

Autre premier livre, et autre roman d’anticipation : Un dissident, de François-Régis de Guenyveau (E13), qui explore le rêve d’un monde où l’Homme s’affranchirait enfin des limites de la nature. Christian, jeune prodige scientifique, veut prendre part à cette nouvelle ère. Il va participer à un projet de grande envergure : façonner l’être humain de demain. Mais face à un tel enjeu, dans la solitude de son bureau, Christian s’interroge. Inadapté, incapable de nouer des relations, il se heurte à sa propre énigme. Et si la science n’était pas le seul moteur de l’évolution humaine ? Un récit troublant, au centre des questions éthiques et philosophiques contemporaines, qui a remporté le Prix Livres en Vignes du Premier Roman 2017 et le Prix Edmée de La Rochefoucauld 2018.

Si la perspective de l’avenir a parfois de quoi faire peur, la réalité du présent peut inspirer des récits tout aussi glaçants. En témoigne La Haine qu’il faut, premier roman de Paul Salvanès (E07) qui constitue aussi un témoignage sur les dessous de l’humanitaire. Ses études supérieures achevées, Bosco, jeune universitaire français, décide de partir en mission pour une ONG implantée en Afrique, dans des zones de guerre, au Darfour puis en République Démocratique du Congo. Il découvre la réalité du secours aux populations mais aussi l’absolue nécessité de trouver des financements. Il rencontre également la ravissante Dee, photographe anglaise prête à toutes les audaces pour rapporter une image exceptionnelle. Et il se retrouve confronté à une série de décès d’humanitaires, un peu trop « inexpliqués » pour qu’il croie à de simples accidents. Ses congénères le prennent rapidement pour un paranoïaque, mais il décide de suivre la piste que lui souffle son intuition… 

On reste en Afrique avec Kisanga, troisième polar d’Emmanuel Grand (E88). Carmin, fleuron minier français, signe un partenariat historique avec la Chine afin d’exploiter un exceptionnel gisement de cuivre au Congo. Annoncé en grande pompe par les gouvernements respectifs, soutenu par les banquiers d’affaires, le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Un délai bien trop court pour Olivier Martel, l’ingénieur dépêché sur place pour le piloter, mais en principe suffisant pour les barbouzes chargées de retrouver un dossier secret susceptible de faire capoter toute l’opération s’il tombait entre de mauvaises mains. Celles de Raphaël Da Costa par exemple, un journaliste qui s’est déjà frotté par le passé à Carmin et aux zones grises du pouvoir. Trois mois, le temps d’une course-poursuite haletante au cœur de la savane katangaise et sur les pistes brûlantes du Kivu, pour découvrir ce que dissimule le nom si prometteur de Kisanga. Du suspense, du rythme et un réalisme redoutable irriguent ce thriller implacable sur les nouveaux jeux d’influence en Afrique. Un Prix Landerneau Polar 2018 bien mérité !

Direction la France désormais. Car les histoires les plus effrayantes sont parfois celles de nos voisins… Dans La ferme aux maléfices, l’intarissable Édouard Brasey (E77) nous emmène à Maurin-en-Provence, où une certaine Géraldine hérite d’une propriété inhabitée depuis 90 ans mais parfaitement conservée. Une seule condition est posée : qu’elle s’y installe avec sa famille. Géraldine et son mari Jean-Louis y voient l’occasion d’un nouveau départ, loin de Nice. Pourquoi ne pas faire un gîte de cette maison tombée du ciel ? Mais sur place, Géraldine est tout de suite saisie par un sentiment d’angoisse. De sombres secrets hanteraient-ils encore l’idyllique demeure ?

Les nuits sont courtes en été – et elles le seront encore plus avec ces livres de chevet… Bonnes vacances !

 

Pour vous tenir informé des sorties de livres écrits par des diplômés de l'ESSEC, consultez régulièrement notre rubrique À lire.

 



Illustration : Paul Salvanès (E07), François-Régis de Guenyveau (E13), Antoine Fruchard (E10, Carole Fruchard (E11) et Édouard Brasey (E77)
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