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Jean-Marc Richard (E82), président de la Fondation AMIPI – Bernard Vendre, reçoit le soutien d’Emmanuel Macron

Actus des alumni

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12/03/2018

La Fondation AMIPI – Bernard Vendre aide des personnes en situation de handicap à s'insérer dans le monde du travail en les formant dans des usines françaises. Son président bénévole Jean-Marc Richard (E82) a rencontré Emmanuel Macron lors des vœux du Président de la République aux forces vives et héros de 2017. L’occasion de donner de la visibilité à son engagement contre le chômage et la désindustrialisation.

ESSEC Alumni : Qu'a accompli la Fondation en 2017, qui a attiré l'attention du Président ?

Jean-Marc Richard : En 2017, nous avons pu accompagner le recrutement de 100 jeunes avec des fragilités cognitives, dans le cadre des politiques RSE de nos grands clients, et dans un contexte porteur, avec de bonnes ventes des produits fabriqués dans des usines françaises. Nous avons aussi participé à l’insertion de 15 de nos opérateurs en situation de handicap en entreprise classique, avec le soutien des entreprises des territoires du Mans, de Cholet, de Nantes-Métropole, d’Angers, de Tours et de Blois. Enfin, le démarrage en août d'une nouvelle UPAI (Usine de Production, d'Apprentissage et d'Insertion) à Nantes-Métropole, d'une capacité de 260 personnes, nous a permis de renforcer notre dispositif industriel et d’accentuer nos missions d'insertion dans la région.

EA : Quel message avez-vous fait passer au Président ?

J.-M. Richard : Je lui ai dit que nos usines apprenantes faisaient partie des projets de territoire engagés et responsables qu'il attend. Et que le coût du travail était la clef si nous voulions pérenniser un volume d'activité avec nos clients industriels permettant de faire travailler 700 personnes en situation de handicap cognitif tout en développant leur cerveau.

EA : Quel impact a le soutien du Président pour vos activités ?

J.-M. Richard : Cela nous aide à mobiliser, en attirant l’attention des grandes entreprises françaises qui, dans le cadre de leurs programmes RSE, souhaiteraient sous-traiter leurs activités à des usines apprenantes comme les nôtres. Plus largement, cela permet de diffuser notre vision profondément sociale partout dans le pays. Par ailleurs, cela constitue potentiellement un premier pas vers les évolutions réglementaires que nous appelons de nos vœux pour stabiliser le modèle des usines apprenantes et pour préparer l'essaimage de ce système.

EA : Quels sont les projets de la Fondation en 2018 ? Comment les ESSEC peuvent-ils les soutenir ?

J.-M. Richard : Nous faisons appel aux dons pour financer nos projets scientifiques et nos outils de communication. En 2018, nous menons notamment une collaboration avec le Docteur Pamela Banta Lavenex, chercheur invitée à l'Université de Lausanne, ainsi qu'une expérimentation avec le GRENE (Groupe de Recherche en Éducation et Neurosciences) de l'Université d'Angers.

 

Propos recueillis par Louis Armengaud Wurmser (E11)

 

Pour plus d’informations sur les activités de la Fondation AMIPI – Bernard Vendre, consulter notre précédente interview de Jean-Marc Richard ici.

 

En savoir plus : 

http://www.fondation-amipi-bernard-vendre.org/

 

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