Née au Brésil, ayant vécu dans huit pays et parlant cinq langues, la diversité et la multiculturalité sont les choses qui la motivent. Étudiante en quatrième année du BBA à l’ESSEC, elle se prépare à une carrière dans le conseil en stratégie. Son apprentissage chez EY, combiné à mon engagement en tant que vice-présidente de 180 Degrees Consulting, lui ont permis de développer des compétences en leadership, de collaborer avec des profils variés et de mieux comprendre comment les Almuni étudianst peuvent contribuer activement aux valeurs et à la culture des organisations.

Quel est ton parcours et qu’est ce qui t’a amené à t’intéresser au sujet de la RSE ? 

Mon intérêt pour la RSE vient de mes origines brésiliennes. Née dans un pays marqué par de fortes inégalités sociales et une grande richesse environnementale, j’ai été sensibilisée très tôt à ces enjeux. À 15 ans, j’ai commencé à faire du bénévolat auprès de communautés défavorisées, en participant à la construction de maisons, à la collecte de nourriture et à l’éducation des enfants.

À l'ESSEC, en rejoignant 180 Degrees Consulting, j'ai poursuivi cet engagement en travaillant sur la dimension sociale de la RSE, notamment en essayant d'avoir un impact positif sur la communauté étudiante et en encourageant des actions plus responsables au sein de l'association.

Chez EY, j’ai eu l’opportunité de confronter cet engagement au monde de l’entreprise : en auditant des grands groupes, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie, j’ai été directement impliquée dans l’évaluation de leurs pratiques RSE, notamment avec l’entrée en vigueur des nouvelles exigences de la CSRD. 

La RSE concrètement dans ta vie ? 

De mes actions de bénévolat au Brésil à mon engagement aux Pays-Bas, en aidant des mères de différents milieux économiques à adopter des pratiques durables d’échange et de recyclage de jouets et de vêtements, j'ai toujours cherché à avoir un impact concret sur les communautés dans lesquelles j'ai vécu.

 Pour moi, il ne s'agit pas seulement d'agir ponctuellement : j’essaie aussi de sensibiliser les gens autour de moi, en montrant que la RSE ne doit pas être perçue uniquement comme une obligation réglementaire, mais comme un élément essentiel de la stratégie des entreprises et des actions de chacun au quotidien.

Comment définis-tu la RSE ? 

Pour moi, la RSE repose sur deux piliers essentiels : la responsabilité individuelle et les actions concrètes. Chaque personne doit prendre conscience de son rôle et de son impact, et transformer cette prise de conscience en gestes réels, même modestes. Je suis convaincue que ce sont les petits actes qui, par effet domino, inspirent et entraînent les autres vers un changement plus large.

La RSE, c’est agir pour soi, pour les autres et pour les générations futures. En multipliant les actions positives — sociales, environnementales ou institutionnelles — on construit un monde plus durable. Je pense que la RSE doit être intégrée au cœur des stratégies d'entreprise et des valeurs individuelles. La création de valeur économique en découle naturellement, car sans un environnement viable pour notre développement futur, la recherche du seul profit perd tout son sens.

Comment envisages-tu l’avenir de la RSE et ton rôle dans cet avenir ?

Je pense que la RSE sera de plus en plus imposée par des réglementations, mais celles-ci ne doivent être vues que comme un premier pas pour initier le changement. Notre rôle, en tant qu'étudiants d’aujourd'hui et futurs leaders, est de faire de la RSE un élément central de notre développement de carrière et de la vision des entreprises que nous rejoindrons.

Souhaitant poursuivre une carrière dans le conseil, je souhaite rejoindre une entreprise qui place la RSE au cœur de ses valeurs. Mon ambition est de m'engager activement auprès des organisations pour les accompagner dans la mise en place de solutions plus durables, et les aider à s’adapter aux défis d’un monde en constante évolution.