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Jay Heo (M18), fondatrice de Maisonje : de Séoul à Brisbane, du luxe à l’entrepreneuriat

Actus des alumni

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19/11/2025

[cette traduction a été générée automatiquement à partir d’un texte original en anglais]

Des salles de classe de mode de Brisbane aux boutiques de luxe de Singapour, jusqu’aux rues créatives de Paris, Jay Heo (M18) a construit une carrière qui relie les continents, les secteurs et les ambitions. Diplômée du Master in Strategy & Management of International Business (SMIB) de l’ESSEC, elle a transformé son expérience au sein de grandes Maisons de luxe en une audacieuse aventure entrepreneuriale : Maisonje, une marque d’accessoires élégants conçus pour les professionnels modernes. Animée par la curiosité, la résilience et l’esprit ESSEC, Jay redéfinit ce que signifie être une entrepreneure mondiale : réfléchie, connectée et fidèle à ses racines créatives.


De l’étudiante en mode à l’experte du luxe
« Après avoir terminé ma licence en stylisme, je rêvais de travailler dans le luxe — pas seulement en boutique, mais au sein d'un siège », explique Jay. « Pour cela, je savais qu’il me fallait un master. » Alors qu’elle travaillait dans une boutique Louis Vuitton à Brisbane, elle est tombée sur un article du magazine LV présentant la Chaire ESSEC–LVMH.
Elle s’est alors fixé un plan sur trois ans : terminer ses études à l’Université du Queensland, qui proposait un programme d’échange avec l’ESSEC. En 2018, après avoir échangé avec le Professeur Denis Morisset, elle rejoint le programme SMIB à Singapour.


Apprendre les codes du luxe
Ses premiers pas professionnels se font au sein de certaines des plus prestigieuses Maisons du monde : un stage de six mois chez Richemont, suivi de postes chez Cartier (en marketing produit) et Van Cleef & Arpels (en relations publiques). Mais quelque chose manquait. « La création me manquait », admet Jay. « Je voulais bâtir quelque chose qui m’appartienne. »


Trouver l’inspiration pour Maisonje
En 2020, elle retourne en Australie, où elle travaille dans le marketing digital et la création de contenu pour des domaines viticoles haut de gamme. Deux ans plus tard, elle décide de s’installer un an en France — une étape décisive.
« C’est en France que j’ai trouvé l’inspiration pour ma marque », raconte-t-elle. « J’ai vu des professionnels se rendre au travail à vélo — élégants, stylés, mais pratiques. C’est là que j’ai eu l’idée de créer des sacs à dos haut de gamme, au design soigné, adaptés à ce mode de vie. »
Alors qu’elle travaillait pour une foire d’art, elle développe son projet en parallèle. Une journée de démonstration à l’ESSEC lui permet de rencontrer des étudiants et futurs collaborateurs — et peu après, elle réalise son premier prototype. À partir de là, elle se rend à la Foire de Canton, trouve un fournisseur chinois (« le premier lot avait 60 % de défauts ! » rit-elle), puis crée sa société en Australie et en Corée. Elle rédige seule un business plan de 30 pages.
En 2024, elle lance sa première campagne de financement participatif avec une influenceuse coréenne — « Je ne paie jamais les célébrités », ajoute-t-elle en souriant.


Construire des réseaux — à la manière ESSEC
À son retour en Corée, elle se demande comment reconstruire son réseau. « J’ai donc naturellement contacté Thomas Sommer, président du chapitre ESSEC Alumni Corée du Sud, et j’ai commencé à participer aux événements du chapitre. » Elle rejoint également la Chambre de commerce australienne en Corée, élargissant ainsi encore son cercle professionnel.


Et après pour Maisonje ?
Les produits de Jay ont déjà reçu d’excellents retours de la part des acheteurs japonais, et sa marque sera présente lors du K-Brands Pop-up Store à Paris (adresse : 80 bis rue de Turenne, Paris) du 25 novembre au 15 février.
À l’avenir, elle prévoit de renforcer sa présence à Paris en 2026, afin de développer davantage son activité au sein de Station F.

Ses conseils aux étudiants ESSEC sur le networking
« J’ai rencontré des personnes formidables grâce au réseau ESSEC », confie-t-elle. « Un alumnus m’a dit que je devais déposer ma marque — je n’en avais aucune idée ! On ne sait jamais quelles opportunités peuvent naître d’une rencontre. »
Son conseil est simple : « Ne restez pas seulement avec vos amis, même si vous êtes timide. J’ai encore le trac, surtout avec les Français ! Mais il ne coûte rien de se présenter et de demander aux autres ce qu’ils font — c’est comme ça que naissent les conversations. »
Elle cite en exemple Alice Lienard (BBA 24) : « Alice m’a contactée sur LinkedIn pour un café. Nous nous sommes vues à Paris, puis de nouveau en Corée. Je l’ai même ajoutée à notre groupe ESSEC Alumni Corée sur KakaoTalk. Elle est audacieuse — curieuse, ouverte — et cela m’a rappelé mes débuts. J’ai eu envie de l’aider. »


L’esprit ESSEC
Lorsqu’on lui demande de définir l’esprit ESSEC, Jay ne réfléchit pas longtemps : « C’est une énergie pionnière — des personnes qui veulent accomplir quelque chose de significatif. Le succès, ce n’est pas l’argent ; c’est poursuivre un rêve. »
Elle ajoute : « Les diplômés de l’ESSEC sont ouverts d’esprit, curieux des autres cultures grâce aux échanges internationaux. Ils ont des horizons plus larges et un esprit conquérant — quelque chose que l’on ressent chaque fois qu’on rencontre un autre alumnus ESSEC. »

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