#1Mois1Engagé : Jeanne Rodriguez E(25) et Léa Duranceau E(25) "« Faire de la transition un projet collectif, pas un mot-clef »
28/07/2025
Après deux ans de classe préparatoire B/L, Jeanne a intégré l’ESSEC. Diplômée d’une licence d’économie, elle souhaite se spécialiser pour travailler dans le secteur de la transition écologique. Elle approfondira ces enjeux l’an prochain à la Bocconi dans le cadre de son double-diplôme. Elle a effectué son premier stage au Commissariat Général au Développement Durable au sein du Ministère de la transition écologique, et s’est engagée au sein du NOISE : d’abord membre puis responsable du pôle de conseil (où elle a collaboré avec les associations Agir Local et O’Watt Citoyen) ainsi que du pôle de conférences et journalisme.
Léa a intégré le programme Grande École de l’ESSEC après deux années de classe préparatoire ECG à Bordeaux. Elle a ensuite intégré l’université milanaise Bocconi dans le cadre d’un double diplôme pour approfondir ses connaissances en RSE et financement de la transition écologique. Elle souhaiterait travailler dans le secteur de la transition écologique et est notamment intéressée par les sujets de préservation de la biodiversité marine. Membre du NOISE ESSEC, elle a été co-responsable du pôle de conférences et journalisme et en charge de 2 missions de conseil au service de l’association Agir Local.
ESB: Quel est ton parcours et qu’est ce qui t’a amené à t’intéresser au sujet de la RSE ?
Jeanne : C’est au lycée que j’ai commencé à m’intéresser de près au changement climatique et à ses impacts. En classe prépa, j’ai découvert l’économie, et depuis, essayer de comprendre comment rendre notre modèle socio-économique compatible avec les limites planétaires est un sujet qui me passionne.
Léa : Ayant grandi aux bords de la mer, j’ai été rapidement sensibilisée aux sujets de pollution des océans et de préservation de la biodiversité, notamment marine. J’ai commencé à questionner mon mode de vie et débuté ce que certains nommeraient une transition environnementale au collège. Par la suite, mes convictions et mon intérêt pour ces enjeux se sont développés au lycée et en classe préparatoire où j’ai pu approfondir ces sujets et en découvrir toute leur complexité.
ESB : la RSE concrètement dans ta vie ?
Jeanne : Au-delà de la RSE, les enjeux environnementaux guident profondément mes choix personnels et professionnels. J’ai réalisé mon premier stage au Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) au sein du Ministère de la transition écologique… une immersion au sein de la responsabilité sociale de l’administration publique plutôt que des entreprises !
Léa : Ces questions font aujourd’hui parties intrinsèques de mon quotidien aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Au-delà de mon engagement associatif, j’aimerais me spécialiser dans les sujets de transition écologique et travailler dans ce secteur à l’avenir. J’ai pu explorer ce sujet du côté public lors de mon stage au Ministère de la transition écologique.
Jeanne et Léa : Nous sommes également toutes les deux investies au NOISE depuis deux ans. Cette année, nous avons été co-responsables du pôle conférences et journalisme de l’association. Notre objectif : sensibiliser aussi bien les étudiants, le personnel de l’ESSEC et les Cergyssois aux enjeux environnementaux. En 2024-2025, nous avons organisé une joute et trois conférences lors desquelles nous avons eu le plaisir d’accueillir :
- Jean Jouzel (climatologue et expert du GIEC)
- Esther Crauser-Delbourg (économiste de l’eau et créatrice du cabinet de conseil WaterWiser)
- Jézabel Couppey-Soubeyran (économiste), Jean Pisani-Ferry (économiste) et Frédérik Jobert (adjoint au Secrétaire général à la planification écologique).
Cette aventure a été très enrichissante : elle nous a permis d’approfondir nos connaissances, de dialoguer avec des intervenants passionnants et de travailler en équipe au sein d’une association d’étudiants engagés !
ESB : Comment définirais-tu la RSE ?
Jeanne et Léa : Dans une interview (1), Fabrice Bonnifet, notre deuxième invité de l’année 2024-2025 au NOISE, a défini son travail autour de la RSE chez Bouygues ainsi : « On essaie de réinventer les façons de construire ». S’il parlait ici du cœur de métier de Bouygues, nous aimons l’interpréter dans un sens plus large : la RSE, c’est inventer et mettre en œuvre de nouvelles façons d’agir, plus durables, pour que chaque entreprise puisse contribuer à un avenir soutenable et souhaitable. Comme il le souligne dans son recueil collectif Les 101 mots de la responsabilité sociale des entreprises à l’usage de tous, la RSE n’est pas un concept figé et normé, mais une réalité en mouvement, une boussole pour repenser des pratiques parfois devenues obsolètes ou nuisibles.
ESB: Que voudrais-tu dire aux Alumni ESSEC du Club et autres ?
Jeanne : Nous pouvons tous et toutes agir à notre échelle afin d’avoir un impact, que ce soit à un niveau individuel ou collectif via son engagement associatif ou professionnel. Je suis convaincue que le partage d’expériences est une formidable source d’inspiration et de motivation ; merci beaucoup au Club Essec Sustainable Business pour ses initiatives et au plaisir d’échanger avec certains d’entre vous prochainement !
Léa : La RSE et la transition écologique ne sont plus un ensemble à part mais sont aujourd’hui présentes dans toutes les sphères de notre société. Chacun en est un acteur et c’est en construisant ensemble et en partageant nos divers savoirs et compétences que nous pourrons arriver à traiter ces enjeux majeurs. La transition écologique est un défi collectif et les initiatives comme le Club ESSEC Sustainable Business en témoignent.

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